Après le succès de la Vie secrète des arbres qui mettait en lumière le ressenti et la communication des arbres entre eux, c’est au tour de Zep de nous interroger sur ce monde inconnu et naturel que nous considérons bien trop souvent comme inférieur et donc comme essentiellement utile à notre survie. L’auteur imagine un thriller naturaliste inquiétant à plus d’un titre, parce qu’il se veut d’anticipation. Un jour peut-être les arbres s’organiseront-ils pour sauvegarder la planète en opérant une sélection naturelle et drastique parmi ceux qui l’épuisent le plus : les hommes et leur technologies, leurs gaspillages industriels, leurs profanations ignorantes. The End raconte cette révolte latente d’une nature meurtrie qui s’apprête à exercer sa sourde violence. Une belle fable écologique, comme un rappel à l’ordre…