Dans un équilibre fragile entre chanson et musique improvisée, accompagnée de Valentin Ceccaldi au violoncelle, ils proposent une musique de funambules dont l’irrésistible charme réside en ce qu’elle se joue constamment sur le fil. Se projetant sans filet dans l’inconnu de cette formule minimaliste à haut risque où
nul faux-pas n’est permis, le duo dévide la pelote de ses références (un air de Purcell, un lied de Fauré, une chanson de Barbara ou des Beatles…), pour mieux s’aventurer, au gré d’improbables chemins. Tantôt bruitiste, parfois intensément lyrique, Leïla et Valentin nous offrent une incroyable osmose dans cette musique de l’instant à venir qui fascine par son audace et sa poésie.
(c) Christophe Charpenel
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